En permettant l’évaluation à distance de l’état de santé des patients, notamment le suivi des chiffres tensionnels ou fonctionnels, la téléconsultation permet de lutter contre les déserts médicaux, garantissant un accès direct à des spécialistes pour les patients les plus éloignés. « La téléconsultation, c’est très simple à organiser » : le docteur Ameur, cardiologue libéral à Paris et vice-président des urgences cardiologiques de Paris, revient sur son expérience.
La téléconsultation : un suivi patient facilité
Le premier point notable relevé par le Dr Ameur est la simplicité d’utilisation et d’échange médecin / patient permis par la téléconsultation. Comme il l’explique, le patient n’a qu’à décrocher son téléphone pour entrer en contact avec son professionnel de santé qui « va lui poser des questions comme s’il était dans son cabinet », posant ainsi les bases de l’interrogatoire médical : « Pourquoi souhaitez-vous me consulter ? » et « Quels sont vos symptômes ? »
Le médecin peut, grâce à la téléconsultation, suivre de près son patient, surveiller ses chiffres tensionnels et aussi ses signes fonctionnels : a-t-il encore des douleurs depuis que le traitement a été instauré, est-il moins essouflé, etc.
Réduire les déserts médicaux
L’un des avantages majeurs de la téléconsultation réside dans sa capacité à réduire la désertification médicale. Comme le relève le Dr Ameur, « la téléconsultation va être un élément essentiel dans la réduction des déserts médicaux. » Grâce à elle, les patients isolés vont pouvoir entrer en contact avec des spécialistes sans se déplacer et ces derniers vont pouvoir obtenir de premières informations sur la pathologie de la personne afin de l’orienter au mieux ou de la prendre en charge directement via une consultation patient / médecin généraliste / spécialiste.
La téléconsultation ou le patient « au coeur du système »
La téléconsultation offre une opportunité unique de replacer le patient au cœur du système de soins, tout en simplifiant le quotidien des professionnels de santé. « C’est ça qui est important » note le Dr Ameur. « Le patient est responsabilisé ».
