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24.01.2025
Actualités

Ordonnance numérique : comment gérer facilement la nouvelle obligation ?

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Appelée auparavant e-prescription, l’ordonnance numérique est obligatoire depuis le 1er janvier 2025 pour la plupart des professionnels de santé et la majorité des produits ou actes. Même si certains praticiens bénéficient encore d’un délai, l’année 2025 est clairement celle du passage définitif au nouveau dispositif. Fort heureusement les logiciels métiers sont conçus pour vous aider : découvrez comment ci-dessous.

L’ordonnance numérique fait partie des services socles du Ségur Numérique. Et elle répond, comme l’ensemble du dispositif, à la volonté d’utiliser le numérique pour fluidifier et faciliter les parcours de soins. L’ordonnance numérique a également pour objet de sécuriser les ordonnances et ainsi d’éviter les fraudes. Grâce à la numérisation, il sera possible pour le pharmacien d’identifier une ordonnance déjà délivrée ou de détecter si des modifications ont été apportées manuellement. Enfin, elle doit permettre aux prescripteurs de suivre la réalité de la réalisation des soins ou de la prise de médicaments et, surtout, un gain de temps dans la transmission des données.

Logiciels équipés et usage valorisé

Tous les logiciels de gestion destinés aux médecins référencés Ségur Médecine de Ville vague 1 permettent de réaliser des ordonnances numériques. C’est le cas de l’ensemble des solutions de Cegedim santé : Crossway, MédiClick, Médimust, Monlogicielmedical.com et Maiia Médecin. Et au final, pour le praticien, il y a très peu de différences avec la situation antérieure : vous établissez votre ordonnance dans le logiciel et celui-ci, automatiquement :

  • Génère le numéro unique d’ordonnance
  • Adresse l’ensemble des données à une base de données sécurisée de l’assurance maladie accessible uniquement par les praticiens titulaires d’une carte CPS
  • Génère le QR code correspondant
  • Envoie l’ordonnance dans le DMP du patient

Vous n’avez plus qu’à imprimer et signer l’ordonnance que le patient présentera au pharmacien ou au professionnel paramédical. Le prescrit pourra également la retrouver sur le DMP. Par ailleurs, en tant que prescripteur, vous bénéficiez de la capacité à savoir si la prescription a été réalisée ou non, à condition toutefois que le patient vous ait donné l’autorisation. Cette faculté a clairement vocation à améliorer le suivi du parcours de soins, même si elle doit conduire à des échanges parfois délicats avec les patients. Enfin, l’ordonnance numérique et son usage sont pris en compte dans le calcul du forfait structure en 2025 et, à partir de 2026, dans la nouvelle dotation numérique (DONUM) qui le remplace. Une dimension à ne pas négliger, car le taux requis pour 2024 était de 40% d’ ordonnances numériques pour un montant de 280 €.

Des services plus pointus dans les nouvelles versions

Une version 3 de l’ordonnance numérique est en cours d’intégration dans les logiciels Crossway et MédiClick et en préparation pour les autres. Elle va vous apporter encore plus de confort, puisque vous pourrez :

  • Prescrire sur la même ordonnance les produits relevant de la parapharmacie
  • Prescrire des allergènes préparés spécialement pour un individu (APSI)
  • Prévoir l’impression des ordonnances sécurisées sur un papier normal plutôt que l’actuel papier pré-imprimé avec filigrane
  • Ne pas imprimer l’ordonnance et l’adresser par messagerie sécurisée de santé au patient qui en fait la demande : charge à lui de l’imprimer pour le prescrit
  • Accéder à des modèles de prescription de soins infirmiers

Ces nouvelles modalités pour la e-prescription devraient être disponibles à fin 2025.

L’ordonnance numérique aussi pour les autres professionnels de santé

Les professionnels de santé prescrits seront les prochains à adopter l’ordonnance numérique et leurs logiciels devront leur permettre de lire les QR code des ordonnances et d’accéder au DMP des patients. Par ailleurs, les masseurs kinésithérapeutes et les infirmières seront bientôt concernées par l’ordonnance numérique, dans le rôle de prescrit mais également dans celui de prescripteur. Les cahiers des charges permettant d’adapter leurs logiciels de gestion à ce rôle sont en cours de rédaction et devraient être fournis en février. L’ensemble des professionnels de santé vont donc adopter l’ordonnance numérique ! C’est pourquoi Cegedim Santé a déjà commencé à travailler sur son intégration dans Simply Vitale et Série + 4000 pour les sages-femmes. Aussi pour qu’à la parution des cahiers des charges définitifs pour les autres professionnels de santé, nous puissions très vite l’intégrer dans les logiciels. Affaire à suivre donc.

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